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Introduction

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Inspirations

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Célébrités amoureuses

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Créations contemporaines

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Pièces historiques

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Visite

Pendentif coeur aux attributs de Cupidon carquois, flèches et torche, 1906

Gustave Flaubert, L’Éducation sentimentale, 1869

« Il l’aimait sans arrière-pensée,

sans espoir de retour, absolument. »

Inspirations

Collier serre-cou aux rubans croisés, vers 1905

Collier liens croisés, 1951

Collier noeud en négligé

et broche croissant de lune, vers 1910

Collier tubogaz au motif de noeud, 1955

Carte du tendre

Parcours initiatique dans la création de Chaumet, Une Éducation Sentimentale explore un des thèmes fondateurs de la Maison : le bijou de sentiment.

Dans un camaïeu de rouges, le Musée Éphémère emmène le visiteur du doux lien filial aux feux de la passion, en évoquant la tendresse de l’amitié et de l’union. Bijoux du Premier Empire à nos jours, dessins et photographies : le patrimoine de Chaumet s’expose dans toute sa virtuosité et sa poésie.

Devant de corsage noeud de ruban, 1922

Broche flèche et son négatif, sur verre 1905

Broche flèche, 1920

Devants de corsage noeuds, 1915

Instants de vie

Témoin intime de l’histoire de ses clients, le joaillier ponctue leur vie de précieux jalons : cadeau de naissance, médaille de baptême, collier de perles des dix-huit ans, bague de fiançailles, alliances, diadème, « cadeau du matin » au lendemain de la nuit de noces, présents pour les anniversaires de mariage… Symboles immuables qui accompagnent un cérémonial codifié, dont le premier rôle est joué par l’écrin. Personnalisé, élégant, dissimulateur, il suscite le premier émoi.

Médaillon liens croisés, 1909

Médaillon coeur,

1916

Médaille de mariage, 1971

Médaille de mariage, 1919

Médaillon trèfle,

1940

Médaillon portrait, 1933

Montre aux myosotis, 1908

Négatif sur verre de la photographie ci-dessus

Collier serre-cou à forme, 1906

La corbeille de mariage,

cérémonial d’une promesse

Depuis le 18ème siècle, la corbeille de mariage évoque les cadeaux, bijoux et dentelles, offerts dans un panier par le fiancé à sa future épouse. Dans les grandes familles, c’est la présentation, le jour de la signature du contrat de mariage ou de la cérémonie, des bijoux offerts à la fiancée par ses parents et amis. Ces précieux présents sont exposés sur une table ou dans une vitrine, parfois étiquetés du nom de leur donateur. Le diadème et les grands bijoux, devants de corsage et colliers de perles, y occupent une place de choix. Cette tradition, en vigueur jusqu’aux premières décennies du 20ème siècle, rend public un engagement intime.

 

Corbeille de mariage de Mercedes de Bourbon, épouse de l’infant Juan, fils du roi Alphonse XIII, 1935

Parure de saphirs et diamants issue de la corbeille

de mariage de la princesse Alice de Bourbon-Parme,

épouse du prince Alphonse de Bourbon-Sicile,

infant d’Espagne, 1936

Devant de corsage perles et noeuds, 1913

NAPOLÉON À JOSÉPHINE - 1795

Le diadème ou l’amour couronné

Avant même la bague, qui demeure longtemps un objet intime, le diadème est le roi des joyaux de mariage. Accessoire de mode et emblème social, il est incontournable dans la corbeille des jeunes filles bien nées. C’est l’impératrice Joséphine, lors de son couronnement, qui remet ce bijou antique au goût du jour. Il est porté le jour du mariage, mais aussi pour toutes les occasions mondaines et officielles, bals et soirées à l’opéra, offrant aux femmes un port de reine, illuminant leur visage. Depuis 1780, Chaumet a créé plus de 2500 modèles de bijoux de tête, diadèmes formels, aigrettes aériennes et bandeaux graphiques. Symbole de succès et de bonheur, le diadème règne sur les soirs et les nuits de fête avec exubérance et passion.

Diadème aux fuschias, dit Bourbon-Parme, 1919

Diadème noeud et rubans, 1907

Diadème soleil de la princesse Youssoupoff, 1914

Les ailes du désir

Thème le plus audacieux du répertoire amoureux de Chaumet, les ailes ont coiffé les élégantes de la Belle Époque. Subtiles et aériennes, elles signent la puissance, le choix des femmes de caractère à qui l’amour donne des ailes. Promesse d’élévation, allégorie de la victoire, l’aile libère et permet d’atteindre les sommets. Légèretés de l’amour, tranquillité de la vertu et des devoirs conjugaux enseignés par Minerve et Mercure, dieux romains aux attributs ailés : ces apanages de plumes sont un oxymore amoureux.

Dessin du bandeau ci-dessous

 

Bandeau ailé, 1913

Aigrette ailes en émail et diamants de Gertrude Vanderbilt Whitney, 1908

Aigrette, 1915

Dessin d’une aigrette, vers 1890

Dessin d’un bandeau ailé, vers 1910

Dessin des ailes

de Gertrude Vanderbilt Whitney, 1908

Aigrette, 1906

Aigrette, 1907

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