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Parure d’intailles

Chaumet - Nitot, vers 1805

Amours impériales

Alors que les camées et intailles sont réservés aux cabinets de curiosités au 18ème siècle, l’impératrice Joséphine en fait un accessoire de mode. Dotée d’un goût très sûr, elle les fait monter sur des bijoux qu’elle assortit à ses toilettes, dans des camaïeux subtils. Cet ensemble d’intailles est une synthèse de la vie sous l’Empire Romain, dont certaines figures racontent l’amour. Coiffée d’un croissant de lune symbole de fécondité et de beauté, Diane côtoie Mercure. Messager ailé, symbole de chance, on le retrouve dans les « amours des dieux » de Véronèse. La Victoire ailée couronne la déesse Abondance, qui suggère la fertilité. Un buste de satyre, créature luxurieuse du cortège dionysiaque, ainsi qu’une Bacchante, font référence aux plaisirs charnels et de la fête. Enfin, deux Amours sont représentés au centre de la broche. Joséphine aimait identifier ces sujets et ne les choisissait pas au hasard.

Pièces historiques, précieux talismans

Abécédaire amoureux

Inspirés de la poésie, les bijoux acrostiches composent un message caché avec les initiales des pierres dont ils sont sertis. Napoléon 1er offre de tels bracelets aux impératrices Joséphine puis Marie-Louise, à Madame Mère ainsi qu’à sa soeur Elisa Bacchioci, pour célébrer mariages, anniversaires et amour filial. Chaumet réinvente les bijoux acrostiches à toutes les époques, parfois agrémentés de symboles sentimentaux comme les rubans.

Bracelet AMOUR aux rubans

Joseph Chaumet, vers 1890

Bracelet AMOUR

Chaumet, 2004

Précieuse communion

Dans l’esprit des bracelets acrostiches à chaînes, ce délicat bracelet scande le motif de l’attachement, liens croisés inspirés des noeuds de rubans chers à Chaumet.

Bracelet Multi Liens

Chaumet, 2007

Bague Micro Liens

Chaumet, 1989

Bague chauve-souris

Joseph Chaumet, vers 1900

La bague au doigt

Mystérieux bonheur

Réinterprétation tout en rondeurs de la ligne Premiers Liens créée par Chaumet en 1977, cette bague rejoue les rubans croisés en diamants qui réunissent ici deux anneaux, et signe un engagement fort.

De style Art Nouveau, cette bague chevalière représente une chauve-souris. Animal mystérieux, elle est associée à de nombreuses vertus de l’amour : symbole de bonheur et de longévité en Extrême-Orient, de fécondité, Pline l’Ancien lui attribue des pouvoirs érotiques et aphrodisiaques.

Bracelet porte-mine

Joseph Chaumet, vers 1890

Clochette de l’amitié

Comme les petits oeufs, les clochettes sont un présent traditionnel pour la Pâques russe. Pendentifs ou breloques, ces cadeaux d’amitié célèbrent la vie et la renaissance. Cette clochette en cristal de roche gravé se porte en pendentif sur une chaîne émaillée.

Pendentif clochette

Joseph Chaumet, 1911

Union sacrée

Bâton de maréchal ceint de laurier et surmonté de la couronne des Bourbons, le porte-mine est associé à des trophées militaires en or ciselé. Un motif de ruban ponctué de noeuds forme le tour de ce bracelet, créé à l’occasion d’un mariage unissant la maison d’Orléans et la dynastie industrielle Schneider.

Montre aux myosotis

Joseph Chaumet, 1908

Ne m’oublie pas

« Forget me not » se dit le myosotis en Anglais, « vergiss mein nicht » en Allemand. Message d’amour universel, les minuscules fleurs entourent le cadran. Ce dernier renferme un secret bien gardé : une photographie, portrait de l’élu, chéri à l’abri des regards. Le marquis de Montesquiou, commanditaire de la montre ?

Coeur de cible

Réputée pour toujours atteindre sa cible en plein coeur, la flèche décochée par Cupidon saisit le bijou au vol. Trait de lumière ascensionnel, elle illumine le délicat garde-temps en émail guilloché, orné d’une dentelle de platine. Cette montre de dame se porte en pendentif… ou épinglée au corsage.

Montre pendentif et épingle flèche

Joseph Chaumet, vers 1910

NAPOLÉON À JOSÉPHINE - Cherasco, 10 Floréal, an IV (29 avril 1796)

Classé X

Le graphisme épuré des liens croisés, alternant saphirs et diamants bordés d’une ligne de la couleur opposée, est encadré par un fin ruban noué en plusieurs points. Ces bandeaux souples de la Belle Époque, portables en colliers, se ferment avec un cordon de velours.

Bandeau aux rubans croisés

Joseph Chaumet, vers 1900

Triomphe de l’amour

Ce diadème se compose de noeuds reliés par des rubans - qui racontent l’accomplissement et la victoire - alternant avec fleurs et feuillages dans la tradition du 18ème siècle. L’incarnat des grandes topazes ovales évoque la couleur que les émotions donnent parfois à la peau du visage.

Diadème noeuds de rubans

Joseph Chaumet, vers 1890

Diadème curviligne

Joseph Chaumet, vers 1930

Sous le signe d’Aphrodite

Sensuelle, féminine, la perle est associée à Vénus, déesse de l’amour, et convient particulièrement aux bijoux de mariage. Ici, les perles fines baroques composent une partition puissante et délicate à la fois, dans un jeu de courbes suggérant un entrelacs de rubans.

Noces ardentes

Descendant de Louis XIV, frère de l’impératrice Zita d’Autriche, le prince Sixte de Bourbon-Parme épouse Hedwige de La Rochefoucauld. A l’occasion de leur mariage, la duchesse de Doudeauville commande à Chaumet un ensemble de bijoux pour sa fille, destinés à sa corbeille de mariage et livrés le matin même de la cérémonie, le 12 novembre 1919. L’ensemble comprend ce diadème, dentelle de platine et de diamants aux fleurs de fuschias stylisées, dont les étamines jaillissent en apesanteur. Il est un bel exemple du trompel’oeil de Chaumet, formant des grandes poires avec des diamants taillés en coussin et agrémentés de brillants.

 

Diadème aux fuschias, dit Bourbon-Parme - Joseph Chaumet, 1919

Dentelle du soir

Commande du duc de Rohan à l’occasion du mariage de sa fille, ce serrecou est un chef-d’oeuvre de la Belle Époque. Résille de platine entièrement articulée et d’une légèreté extrême, il habille le soir le cou des femmes élégantes, dont les robes très décolletées laissent deviner la gorge.

Collier serre-cou à forme

Joseph Chaumet, 1906

Bracelet trois perles

Joseph Chaumet, vers 1895

Harmonie parfaite

Dans un mouvement de Toi & Moi, ce jonc de diamants réunit trois perles dans une parfaite harmonie de formes et de couleurs. Une perle blanche et une perle grise entourent une perle conche rose, très appréciée à la Belle Époque et rare dans cette forme ronde.

Amours épanouies

Diamants et perles se marient ici dans une harmonie de couleurs pures pour raconter l’union de deux êtres. Puissance qui lie, le noeud se dénoue aussi dans l’intimité. Offert aux regards lorsqu’il est porté sur le buste, soigneusement formé, il est un signe d’épanouissement.

Devant de corsage noeud de ruban

Joseph Chaumet, 1922

Broche croissant de lune

Joseph Chaumet, vers 1880

Broche Pierrot

Béatrice de Plinval pour Chaumet, 1970

Pierrot lunaire

Guide de nos nuits

Candide et badin, Pierrot est amoureux de la malicieuse Colombine dans la Comedia dell’Arte. Cette broche traduit toute l’ingénuité du personnage, dont le visage enfariné est ici en pierre de lune, traditionnellement offerte entre amoureux pour renforcer leurs sentiments.

Ronde, féminine, féconde, la perle possède la couleur de la lune dont elle partage le caractère changeant. Telle la reine des cieux qui diffuse ses reflets nacrés, ces croissants précieux illuminent la chevelure des femmes à la Belle Époque, au crépuscule, lorsque les rêves s’éveillent.

NAPOLÉON À JOSÉPHINE - Pistoja, 8 Messidor, an IV (26 juin 1796)

Envol céleste

À la Belle Époque, Joseph Chaumet ne pose pas de limites à la création d’audacieux bijoux ailés. Le plus souvent aigrettes, dont les ailes se détachent pour se porter en broches, les combinaisons sont infinies. Tout en élévation et suspension, orientables, de tailles et de styles très différents, ces attributs de plumes ont marqué leur époque.

Paire de broches ailes

Joseph Chaumet, 1908

Broche aile

Joseph Chaumet, 1909

Aigrette ailes

Ailes : Joseph Chaumet, vers 1915

Monture aigrette : Chaumet, 2011

Cette imposante paire d’ailes provient d’une monture en aigrette, choisie par l’Américaine Gertrude Vanderbilt, épouse de Harry Payne Whitney. Femme du monde ayant réuni par son mariage deux immenses fortunes, elle est avant tout fantasque et artiste. Sculpteur et collectionneur, élève de Rodin, elle fonde le magazine Vogue et crée le Whitney Museum de New York. Gertrude Vanderbilt a l’audace des femmes de caractère, dont les bijoux traduisent un goût sûr et affirmé. Nombre de ses joyaux proviennent de chez Chaumet, dont une autre paire d’ailes en diamants. Celle-ci associe des lignes tendues de diamants à la transparence et la rondeur de l’émail bleu.

Très probablement élément d’une paire, cette broche en mouvement évoque la souplesse et la légèreté des plumes. Elle est ponctuée de rubis, dont le pourpre ardent illustre le bonheur des amoureux.

Cette paire de broches en diamants de la Belle Époque a été remontée dans l’esprit d’alors : en aigrette, sur une armature permettant d’orienter les ailes dans différentes directions. Le travail du joaillier traduit la superposition des plumes composant l’aile, des plus petites aux grandes rémiges.

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