La Nature de Chaumet remonte aux sources de l’inspiration de la Maison, exprimant l’identité de Chaumet tout en donnant à voir sa vision de la nature. Quatre thèmes, le laurier, le blé, le chêne et le lys, attributs symboliques des dieux antiques, déclinés depuis l’origine par la Maison, lui offrent ainsi une narration renouvelée de sa propre histoire.
Cadeau des dieux aux hommes, le blé symbolise la vie, l’opulence et le bonheur de vivre au temps des récoltes. Somptueuse moisson blonde de Cérès, le grain nourricier cultive aussi l’amour maternel.
Écho aux créations de Chaumet pour les impératrices Joséphine et Marie-Louise, les épis de blé balayés par le vent confèrent une générosité précieuse aux parures de diamants.
Réinvention d’un jardin symbolique. Tiges graciles chargées de fleurs, feuilles légères enveloppant des fruits, plantes sauvages habitées par des insectes, moissons blondes alourdies par l’été… Telle est la nature de Chaumet.
Mettant sa virtuosité au service de l’enchantement, Chaumet invente des joyaux précieux, racontant la fabuleuse histoire de la Haute Joaillerie, avec cette légèreté, cette envolée du trait, cette apparente simplicité jamais univoque qui caractérisent son style.
Majesté et grâce, puissance et délicatesse : d’une époque à l’autre se retrouve l’écriture de la Maison, art subtil des nuances et de la composition, contraires associés dans un apparent paradoxe. La nature de Chaumet se présente ici dans toute sa vivacité, laissant apparaître le cycle de vie des plantes, glands, baies, boutons et fleurs épanouies.
Diadème blé, vers 1905-1910
Aigrette aux épis de blé noués, vers 1900
Gerbes d’épis juste cueillis et pris sur le vif, les pièces Offrandes d’été magnifient tout en diamants les grains mûrs et prêts à éclore.
Image impressionniste des champs à la fin d’une journée d’été, lorsque l’on tresse l’abondante récolte, éclairée par le rose orangé délicat des saphirs Padparadscha.
Chauffés par l’été et courbés par la douce brise, les épis d’or des Moissons sous le vent diffusent l’esprit vintage des années 1980, chaleur de l’or jaune éclairé par les diamants.
Réservé aux vainqueurs, le persistant laurier raconte aussi l’immortalité. La souplesse et le mouvement de ces pièces rappellent la poursuite amoureuse entre Apollon et Daphné.
Fleur de l’innocence virginale et de la puissance royale, le lys se décline de la pureté diaphane à la pudeur enflammée.
Paré de la clarté de l’aurore ou des couleurs d’un ciel d’orage, il diffuse sa grandeur dans des pièces légères comme des perles de rosée.