L'Arcade en mouvement
La formule de L’Arcade et son avant-gardisme vont résonner dans le monde entier. Son concept architectural et commercial sera décliné à travers le monde. Londres et Bruxelles, vers 1973, sont les premières à accueillir la vision moderniste de Chaumet dans des espaces entièrement repensés au diapason. Suivront Genève, Tokyo et Hong Kong, marquant l’ouverture de la Maison au monde et plus particulièrement à l’Asie dans la seconde moitié des années 1970.
En 1973, de très légères transformations modifieront L’Arcade du 12, place Vendôme afin d’héberger Les Temporelles, espace exclusivement consacré à la vente horlogère : montres-bracelets, horloges de table et garde-temps précieux, modernes, et parfois extravagants.
L’Arcade a été conçue comme un lieu ouvert, un lieu de flânerie, où c’est uniquement à la demande du client qu’une vendeuse le guidera dans ses choix. Surnommées en interne « les arcadiennes », cette escadrille de charme, vêtue d’ensembles dessinés par la Maison Nina Ricci, se distingue du magasin historique, où les vendeurs sont exclusivement masculins. Mademoiselle Delpech veille sur elles d’un œil attentif et maternel depuis sa caisse.