Histoire de Liens

Le lien apparaît très tôt dans l’histoire de la Maison, dès sa création en 1780. Il s’inscrit dans la tradition des Bijoux de Sentiments – compagnons de l’intime, porteurs de messages cachés, et des Lacs d’Amour – signes de la véritable et indissoluble amitié, de la foi jurée et donc inaltérable. Il figure également dans les archives datant de la Belle Epoque ou des années Art déco, sur les dessins préparatoires de diadèmes, de broches et de colliers.

Symboliquement, le lien est ce fil qui attache deux êtres et rapproche leur destinée. Il interpelle chacun dans sa relation à l’autre, aux autres, au monde ou même à soi. A travers lui, c’est la dimension affective et sentimentale du bijou qui se fait jour et signe les étapes ou événements forts d’une vie.

Dessin d’un collier serre-cou aux rubans croisés transformable en bandeau, Joseph Chaumet, circa 1905.

Sac du soir en or tressé et diamants baguettes, Pierre Sterlé pour Chaumet, 1964 (Collection particulière).

Boucle d’oreilles Liens en diamants, cristal de roche et perles, Chaumet, 2013.

Montre Liens en or rose et diamants, Chaumet, 2015.

Entrelacer des liens aériens au-dessus desquels la pierre semble suspendue. Créer une géométrie subtile où deux liens pavés de brillants se croisent et se recroisent. Construction rigoureuse, tracé vaporeux ou sculptural, joyau retenu par un lien de diamants, baguettes et brillants, savamment tissés dans un empierrage précieux.

Raconter une histoire de diamant, mais aussi de saphir, d’aigue-marine et de tourmaline. L’un blanc, lumineux, obstiné, éclatant. Les autres bleus, profonds ou limpides, impériaux. Considérer chaque pierre comme une star, faire vibrer nuances et transparences en conjuguant les tailles brillant ou coussin.