Dans la froidure de l’hiver, les façades de la capitale autrichienne accrochent les lumières d’une blancheur immaculée.
Vienne va et vient d’une valse à trois temps à la musique atonale. Le goût de l’apparat et de la fête entraîne la belle héritière de l’empire austro-hongrois, berceau de la modernité, à tourbillonner autour de ses valses célèbres, celles de la dynastie des Strauss et de ses contemporains.
Parmi les près de trois cents bals organisés chaque année, indéniablement le bal de l’Opéra est le plus couru et le plus élégant. Fracs noirs, souliers vernis et robes à crinoline bruissent sur le parquet ciré de ce temple dédié à la musique.